Si nous ne connaissons pas notre but, nous sommes sûrs de ne pas l’atteindre.

Tout le travail consiste à déterminer ce qui est, pour chacun d’entre nous, le plus important dans notre vie. Quel est notre but, ce que nous voulons réussir, ce que nous voulons être, ce que nous voulons laisser sur notre passage, ce que nous voulons donner, quelle pierre nous souhaitons apporter à l’édifice humain …Ce sens, cette orientation procède alors de l’intérieur de notre être. Pourquoi suis-je fait ? Quelle est ma mission ? Il s’agit de découvrir cette petite lumière placée en chacun d’entre nous qui oriente nos actes, nos choix. Il s’agit de trouver notre cap intérieur.

 S’orienter demande aussi que l’on fasse des choix.

Notre intelligence va nous aider par la réflexion et l’analyse en nous donnant des éléments sur notre nature, nos talents, nos préférences, nos goûts, le contexte et l’environnement.

Trois types de questionnement aristotéliciens  peuvent guider aussi nos choix d’orientation. Le premier relève de l’utile :  ce métier me permet-il de vivre, est-il utile pour moi ? Me permet-il d’exercer et de développer mes talents ? Le deuxième concerne l’agréable : est-ce que je prends plaisir dans ce métier, dans cet environnement relationnel, suis-je dans mes préférences naturelles ? Le troisième est davantage tourné vers les autres, dans cette idée de don. Suis-je conscient de ce que j’ai reçu ? En commençant par cette vie qui m’est donnée, ces talents qui sont les miens, ces personnes qui m’entourent … Après avoir été conscient de ce que j’ai reçu, je peux ensuite  être dans la gratitude et me dire :  que je vais donner pour ma part ? Ce troisième relève ainsi du bien, du noble, du juste : comment, à mon tour, vais-je apporter ma pierre à l’édifice ? Quel est mon désir ? Que vais-je transmettre, accomplir ? Quel sens vais-je donner ? A qui vais-je faire du bien ? Qui vais-je permettre de grandir ? En faisant grandir l’autre, je grandirai moi-même. 

En répondant à ces questions, je pose des choix éclairés et libres. Si nous ne connaissons pas notre but, nous sommes sûrs de ne pas l’atteindre. « Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va » Sénèque.